Dreev - Anti-Spanish the Cozio Defence
L'une des plus anciennnes variantes de la Ruy-Lopez 1.e4 e5 2.Cf3 Cc6 3.Fb5 Cge7
88 parties complètes récentes pour tout savoir (enfin, presque tout) sur un début aussi délicat que passionnant.
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88 parties complètes récentes pour tout savoir (enfin, presque tout) sur un début aussi délicat que passionnant.
L'une des plus anciennnes variantes de la Ruy-Lopez 1.e4 e5 2.Cf3 Cc6 3.Fb5 Cge7
L'Espagnole ouverte, une des variantes principales mais sous-estimée dans la partie espagnole et surtout peu couverte dans la littérature échiquéenne. Le dernier livre couvrant la variantes était celui de Glenn Flear et datait de 2000. Gloire à toi, Mikhalevski!
Après la Slave, voci donc l'espagnole ce qui n'est jamais une mauvaise idée pour démarrer une collection sur la théorie des ouvertures, tant celle-ci reste à la fois performante et hautement instructive. Après une première partie consacrée aux variantes avec d3 (juste pour éviter d'envoyer les complets débutants à l'abattoir), l'ami Mc Do nous fait (re)découvrir tous les thèmes classiques et toutes les grandes variantes. Clair, plaisant, intéressant, utile
Comme on n'est jamais bien sûr avec l'Espagnole, précisons qu'il s'agit de l'attaquer du côté noir de la contre-attaquer, en somme. Le livre se compose en fait de trois parties complètement disjointes : une sur la Marshall (banal), une sur la Schliemann/Jaenisch (moins banal, mais plus risqué) et la troisième sur la Gajewski. ??!!?!!! Vérification faite, c'est une Espagnole fermée avec 9Ca5 et 10d5 - si ça marche à long terme, je bouffe mon chapeau, mais ça devrait faire une sale surprise aux blancs pendant quelques temps
Après les amuse-gueules, le plat de résistance : je veux bien sûr parler des lignes avec 3...a6 de l'Espagnole. Outre les diverses variantes rares dont disposent les noirs, trois systèmes principaux sont traités ici : la variante 9.Cbd2 de l'Espagnole ouverte, l'anti-Marshall 8.h3 (en cas de 7...0-0 de la part des noirs), et naturellement tout l'arsenal de l'Espagnole fermée classique, à laquelle pas moins de 250 pages sont consacrées. Ce qui fait au passage de ce livre le premier traité (partiel, puisque unilatéral) consacré à ce système depuis bien longtemps.
Toujours chez Gambit, on retrouve la légende hongroise Lajos Portisch qui nous parle de son ouverture fétiche, l'espagnole. Il nous y dévoile ses secrets. Toutes ses analyses ont été "computer-verified". 80 parties et 160 pages.
La défense berlinoise c'est 3 Cf6 pour ceux qui ont oublié, autrefois appelé mur de Berlin, ce qui est tout à fait cocasse, quand on sait le trou béant que la dite variante laisse au au centre de l'échiquier. Le gm Michael Roiz nous propose un répertoire complet pour les noirs basée sur cette solide défense. 223 pages
On aurait voulu le faire exprès, on aurait pas réussi..., voici que nous vous parlions d'un nouveau livre sur la défense Chigorin, variantes dans le gambit-dame, cette fois, il s'agit de la variante du même nom pour contrer l'espagnol, mais elle aurait du s'appeler la défense Schlechter puisque c'est lui qui la joua en premier lieu en 1902. 349 pages
La défense Schliemann aussi appelée Gambit Jaenisch, est l'ouverture qui survient après les coups suivants d'une partie espagnole: 1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fb5 f5!?
Depuis le livre de Davies Gambiteer 2 rien n'était sorti sur le sujet, le livre de Tay tombe donc à point pour les amateurs de la bête. 400 pages
De temps à autre, il arrive qu'un livre d'ouvertures s'arrache à sa modeste condition (manuel de référence à l'usage des pratiquants de ladite ouverture) et parvienne à se hisser sur l'Olympe de l'édition échiquéenne, parmi les ouvrages que l'on peut recommander sans réserve à tous les joueurs, indépendamment de leur répertoire. La recette alchimique permettant cette miraculeuse transmutation est toujours la même : une ouverture typée et riche d'enseignements généraux, un auteur qui connaisse son sujet (quelques centaines de parties avec l'ouverture en question ne font pas de mal) et qui soit accessoirement capable de causer convenablement la langue de Staunton (ne mêlons pas Shakespeare à ces turpitudes). Bref, si je me suis lancé dans ce copieux préambule, c'est que nous sommes d'évidence en plein dans ce cas de figure : un sujet richissime servi par un auteur chevronné, praticien accompli (avec les deux camps) de la bête. Le sujet, pour ceux qui n'auraient pas encore percuté, c'est donc l'Espagnole fermée. Terriblement intimidante, et même vaguement rébarbative, elle reste par excellence l'ouverture à pratiquer pour progresser positionnellement. Empire de la manoeuvre et royaume du timing, elle résume à elle seule un des aspects les plus profonds, complexes et fascinants du jeu d'échecs. Evidemment, sur un tel sujet, l'approche Everyman (parties complètes commentées) prend toute sa valeur - il est plutôt dommage de stopper une Tchigorine ou une Zaitsev au 27ème coup pour affirmer péremptoirement que 'les blancs sont un peu mieux'... En face de toute cette fanfare de points positifs, un bémol s'impose tout de même : le GMI britannique (et presque français) n'a guère visé le public des débutants, négligeant d'insister sur les principes généraux de l'ouverture, sans doute supposés connus. C'est dommage - mais tout de même, voici le livre de référence sur un sujet primordial. Est-il besoin d'en dire plus ?